TRIUNICIE

TRIUNICIE

A PROPOS DE


Triunicie et Démocratie

 

Triunicie et démocratie

 

 

 La foi en Dieu change le rapport entre les individus et, partant, elle élève le niveau de la démocratie.

 

La Triunicie innove assurément en permettant à la démocratie de se parer d'un sens et d'une authenticité. Ainsi la démocratie représentative a désormais une signification réelle. De nos jours, l'intérêt populaire n'est pas vraiment représenté.

 

La démocratie s'est modifiée au fil des vécus historiques et reste principalement un fait occidental ; en effet, elle n'est qu'un trompe-l’œil partout ailleurs.

 

La Triunicie privilégie la valeur humaine, les compétences, les particularités intrinsèques plutôt que la finance, l'héroïsme financier, l'hyper-matérialisme, la réussite par l'argent, l'opportunisme, la ruse notamment. Dieu n'a pas créé les âmes égales, bien qu'Il les traite avec un même Amour. Il fait accomplir à chacune d'elles, lors de son incarnation, une expérience à sa mesure et à partir de critères qui échappent à notre entendement.

 

Le primat du capitalisme et de la finance liquéfie les vraies valeurs. Ainsi la sacralisation des institutions et du politique donnerait une consistance à celles-ci tout en les universalisant. Une disposition naturelle au sacré, via la dimension spirituelle, sommeille dans le cœur de chaque être humain. Cela l'induit inconsciemment à rechercher une autorité immuable trônant sur les institutions.

 

Une constitutionnalité universelle entraînerait le respect des droits fondamentaux par l'ensemble des Etats de ce monde. Tant de pays aujourd'hui accolent le terme de démocratie à celui de république et instaurent, en final, un régime autoritaire ou dictatorial. Nombre d'entre eux se parent ainsi des plumes du paon. Fort de son incorruptible fondement, la Triunicie rend possible ce type de constitutionnalité.

 

Cela n'amputerait guère toutefois les Etats de leur autonomie d'action. L'universalité des principes ou du cadre économique n'impliquerait point une impuissance politique. Par conséquent, l'adhésion au fondement universel de la Triunicie n'empêcherait pas la continuité des traditions et autres attachements culturels par une nation.

 

Avec la Triunicie, les deux piliers cardinaux d'une démocratie --- l'Etat de droit et la légitimité populaire --- sont absolument respectés. A ce jour, aucune démocratie n'est arrivée à un véritable aboutissement des valeurs inhérentes à celle-ci. Concernant le pouvoir du peuple, il n'est plus un apparat dans le contexte triunite (c'est-à-dire de la Triunicie), vu qu'il y est procédé à une extension du vote et à un renforcement de l'éthique de la représentation par les élus.

 

La généralisation de la Triunicie installerait une paix durable sur Terre. D'aucuns argueront qu'il s'agit là d'un idéal irréaliste, vu la disposition naturelle de l'homme au conflit. De mon point de vue, cet état n'est pas une fatalité. Effectivement, l'être humain est appelé à gravir des marches évolutives. Grâce à un modèle porteur de hauts principes, il grandira spirituellement et perfectionnera, en final, son humanité.

 

L'expansion de la Triunicie préserverait, de même, la planète contre le risque d'une folie extrémiste ou intégriste. Les dictatures ou autres régimes autoritaristes disparaîtraient et nul prédateur ne réussirait plus à accaparer le pouvoir.

 

La Triunicie rendrait effectif l'avènement d'une immigration équilibrée, c'est-à-dire d'une circulation des personnes dans un cadre professionnel ou culturel. Puisque les nations vivraient de façon plus harmonieuse et que les niveaux économiques ne seraient pas autant différenciés qu'aujourd'hui. Ainsi la Triunicie faciliterait le multi-communautarisme. La mixité culturelle fait évoluer les mentalités et, donc, au plan spirituel. De toute évidence, la Triunicie inciterait à une évolution sur le plan religieux.

 

D'une façon générale, la fraternité fait figure de vœu pieux. La haine, l'animosité, la rancœur, la vengeance, le rejet de la différence, … ces ressentis, et bien d'autres, flétrissent l'harmonie entre les individus et, corollairement, entre les peuples. Devons-nous en déduire que la fraternité est impossible à cause de l'immense multiplicité des différences ; vu que les nations sont un agrégat de tribus, une mosaïque d'individus aux origines diverses. Elle n'est donc envisageable que sous certaines conditions :

 1) Le dépassement des sentiments archaïques.

 2) L'absence de toute domination au plan politique, économique ou religieuse.

 3) Un profond respect à l'égard de la différence de l'Autre.

 

Certes, le système capitaliste, aujourd'hui mondialisé, empêche l'avènement d'une grande fraternité. La Triunicie favorise, quant à elle, l'harmonie entre les peuples, un échange qui ne ruine pas les identités.

 

Le monde aura à s'adapter à de grands changements au cours de ce vingt et unième siècle.

 

A la lumière de l'évolution politique depuis trente ans environ, on observe une dégénérescence de la démocratie. Une classe de très riches s'est constituée qui cumule les pouvoirs financiers ou économiques ainsi que les pouvoirs politiques et médiatiques. Celle-ci s'institue en oligarchie, détournant le but fondamental de la démocratie. A cause de ce contexte, les inégalités ont crû énormément. Dans le modèle instauré par la Triunicie, cette séparation entre dominants et dominés disparaît. L'écart entre la classe la plus élevée et la moins élevée y est resserré, afin que les moins bien dotés au niveau intellectuel n'aient plus l'impression de végéter. Chaque âme doit pouvoir épanouir sa spécificité.

 

Droit essentiel de la démocratie, comme déjà spécifié, la liberté doit être renforcée par un cadre social où prime la justice. Dès lors que l'individu est assujetti à l'économique, celle-ci n'a plus qu'un rôle relatif. La Triunicie promeut une démocratie attentive à l'épanouissement individuel et collectif, mais aussi à la responsabilité spirituelle. Une nécessité qui est négligée aujourd'hui.

 

Une démocratie pleine et entière paraît être un défi chimérique, vu que les vieilles démocraties d'Occident, pourtant relativement matures pour certaines, n'y sont pas encore parvenues. Fort du modèle de société qu'elle prône, la Triunicie permettrait l'existence d'une démocratie d'un niveau bien meilleur que celle dont l'Occident se glorifie. De surcroît, grâce à l'universalité de cette dernière, nul pays ne vivrait plus en décalage sur le plan des droits humains.

 

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13/05/2015
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Des systèmes disparates

Toutes sortes de systèmes de gouvernement se côtoient sur la planète : des républiques démocratiques, présidentialistes, sous la forme d'un parti unique, oligarchiques, ploutocrates, religieuses, des autocraties, des monarchies absolues, constitutionnelles ou islamiques. Un patchwork qui ne facilite pas le consensus en cas de différend et, moins encore, l'évolution vers une démocratie authentique et universelle.

 

Malgré de bonnes intentions, les vieilles démocraties souffrent d'un déficit en la matière. Les meilleures, et plus encore les autres, n'ont pas conscience de bafouer la justice via la mise en place de mesures restrictives ou le maintien de traditions promotrices d'inégalités et légitimant un certain type de violence. Certes, le système capitaliste pénalise l'expression des droits humains. Il restreint, en réalité, l'usage de la liberté, laquelle devient l'apanage d'une minorité. En théorie, le libéralisme vise au bien de l'humanité. Dans la pratique, il s'avère humainement destructeur. L'ultra-libéralisme installe un climat d'oppression qui ne favorise guère l'épanouissement individuel et collectif. Il promeut une sorte d'esclavagisme, puisque ceux qui occupent la fonction de dominant exploitent les personnes peu ou pas qualifiées à des niveaux de salaire dérisoires. Combien perçoivent , en vérité, l'injustice économique comme une forme d'inhumanité.

 

L'inégalité est criante en ce monde. L'écart entre les riches et les pauvres y croît sans cesse. D'autre part, la mondialisation impose des contraintes non négligeables aux systèmes politiques, vu qu'elle limite le pouvoir des Etats. Pour que celle-ci soit viable et cesse d'être la cause de catastrophes économiques, sociales ou écologiques, il faut qu'elle soit accompagnée d'une régulation internationale.

 

La civilisation de ce début du vingt et unième siècle, résultat d'un développement de plusieurs millénaires, est un ensemble disparate et précaire sur le long terme. Une forme de gouvernance mondiale permettrait-elle son évolution vers une structure pacifique et œuvrant en direction du bien de l'humanité ? Une gouvernance supra-étatique aboutirait incontestablement à un échec puisqu'il faudrait, pour cela, faire passer les particularismes culturels sous les Fourches Caudines de l'autorité établie. Les foyers de violence se multiplieraient et le monde finirait par s'embraser.

 

La solution consiste à faire émerger une communauté d'Etats démocratiques. Ce qui ne peut être sous l'égide d'une grande puissance comme les Etats-Unis ou l'Europe. Un processus de démocratisation ne saurait être imposé à la Chine et au Moyen-Orient. Aussi cette amélioration à l'échelle planétaire paraît être une gageure difficile, voire une chimère.

 

La Triunicie ouvrirait une nouvelle ère en permettant au monde de muter vers un modèle universel dans lequel la souveraineté des Etats serait respectée. L'universalité politique et économique est possible dans le respect des cultures. La Triunicie concilierait donc gouvernance des peuples et relations harmonieuses entre les pays. En aucun cas, elle n'ambitionne le contrôle des Etats via une autorité juridique et économique. Elle tient sa mondialité de l'élément constituant qui la fonde --- en l'occurrence, le principe triunitaire --- et par lequel elle lie les nations à une même forme de gouvernance.

 

L'avènement de la Triunicie métamorphoserait la physionomie du monde ainsi que les relations inter-étatiques et enverrait au rebut tous ces démons que l'humanité se plaît à louer. Ce ne serait pas la perfection, mais une belle évolution.


09/07/2015
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